La Brasserie

Présentation

Première brasserie à Clamart, Les Bonnes Mines est aux portes de Paris. Nous produisons un volume de bière à échelle humaine ce qui nous permet de choisir nos distributeurs, pour l’essentiel des bars et des boutiques spécialisées à Paris et proche banlieue.

Nos produits sont sélectionnés en fonction de leur qualité et de leur proximité géographique afin de limiter les transports. L’orge est biologique, en majorité cultivé et malté en France et les houblons viennent d’Alsace.

Nous considérons qu’un produit quel qu’il soit doit, dans la mesure du possible, être fait avec des matières premières locales et élaboré proche du lieu de consommation. Si nous devons fournir de la bière à plus d’un jet de pierre de Clamart, nous créerons une nouvelle brasserie. C’est ça l’état d’esprit “Les Bonnes Mines”.

L'équipage

Aujourd’hui Les Bonnes Mines c’est trois amis originaires de Clamart. Nous avons tous trois des parcours différents, techniques pour certains, artistiques pour d’autres mais nous nous sommes réunis autour de la bière.

Balthazar

Régis

Balthazar est ingénieur spécialisé dans l’énergie. Il n’est pas très gracieux et accompagnable mais il est futé et renifle bien les pistes. Il a été formé aux techniques brassicoles au lycée agricole de Douai.

En plus de son diplôme des Mines de Paris, il est plombier et possède une certification de soudeur inox alimentaire. Sachant qu’une brasserie est composée à 75% de tuyaux et de 25% d’eau ce détail a son importance.

Florian

Régis

Florian est ingénieur mécanique à l’origine, il aime les engrenages et les motocyclettes bien réglées. Il a également été formé aux techniques brassicoles au lycée agricole de Douai.

Passionné de programmation il adore faire fonctionner les machines et les écrans de concert surtout quand il s’agit d’en faire sortir de la bière !

Adrien

Drichou, Drich, La Duchesse, Cheuhdrich, Kendrick, Kent, Kentucky Fried Chicken…

Adrien est compositeur de musique électronique et fait partie du groupe Grand Soleil.

Brasseur amateur depuis plusieurs années, son amour pour la bière et son expérience sont précieux dans l’élaboration des recettes.

Naissance du projet

A l’époque étudiants, brasseurs amateurs et ingénieurs en quête de défi technique, nous voulions faire d’une pierre deux coups en fabriquant une machine semi-automatisée pour élaborer notre délicieux breuvage.

En ce temps-là Balthazar, étudiant à l’école des Mines de Paris a le nez creux, il évoque à un de ses professeurs cette idée qui vraisemblablement séduira notre futur mécène. Un coup de pouce bienvenu qui nous permet d’entamer la fabrication de notre machine.

Mais si elle est la clé de voûte d’une brasserie, elle ne représente en réalité qu’une faible part du projet. Avant d’enfiler les bottes du brasseur il nous fallait chausser celles de sept lieues : trouver le local, le réhabiliter, trouver les financements, acheter tous les équipements, travailler l’identité visuelle, le site internet et bien d’autres tâches nous attendaient.

Chemin faisant et quelques confinements plus tard nous étions prêts à produire les premiers litres de bière. Toute une aventure mais si Rome ne s’est pas faite en jour, Les Bonnes Mines non plus !

Le lieu

Tous les brasseurs de la région parisienne vous le diront, trouver un local approprié à la production de bière est un vrai chemin de croix ! Logés à la même enseigne nous devons nous adapter en brassant de petits volumes et éviter le stockage.

Le matériel dont nous disposons se compose d’une machine de brassage de 3hL (300 litres), de trois fermenteurs du même volume et le nécessaire pour la mise en fûts et en bouteilles. Nous allons bientôt augmenter le nombre et le volume de nos fermenteurs pour accroître la production et satisfaire la demande toujours plus importante de nos clients.

 

Pour l'environnement

La préservation de l’environnement est désormais une problématique incontournable pour les entreprises. Comme toute activité une brasserie peut être plus respectueuse en travaillant sur toute sa chaîne d’approvisionnement et de production.

Voici les axes sur lesquels nous travaillons :

Transporter

Le transport est toujours une source majeure d’émission de CO2, le limiter en amont et en aval de son activité c’est réduire directement son impact environnemental.

  • Acheter de l'orge français et proche du lieu de production, le notre vient de Nogent-sur-Seine et nos houblons viennent d'Alsace
  • Distribuer nos bières uniquement dans des lieux accessibles à vélo depuis la brasserie
  • Fabriquer notre propre matériel et se fournir le plus souvent possible en Europe

S'équiper

La matériel est souvent peu considéré dans un bilan carbone mais il y contribue largement. Pour le réduire, plusieurs aspects sont à prendre en compte : le lieu de fabrication, sa robustesse, sa réparabilité et son efficacité énergétique.

  • Notre machine fonctionne à l'électricité et non au gaz
  • Elle est dotée d'algorithmes qui permettent d'utiliser un volume d'eau minimal et de chauffer au degré près pas un de plus !
  • Grâce à un refroidisseur et un circuit hydraulique adapté nous récupérons après un brassage exactement le volume d'eau dont on a besoin et à la bonne température pour refaire un nouveau brassin ou un nettoyage de la machine.
  • Nous fabriquons et installons une partie de nos équipements, au-delà de l'avantage économique que ça représente nous pouvons réparer et ainsi éviter de racheter du matériel neuf

Recycler

Innover

Pour plusieurs raisons certaines démarches ne sont pas réalisables immédiatement mais rien n’empêche d’y réfléchir ! Nous avons plein d’autres idées pour faire de notre bière un produit encore plus respectueux de l’environnement, en voici quelques unes…

  • Livraisons en vélo cargo
  • Calcul de notre bilan carbone
  • Réutiliser nos solutions de nettoyage
  • Mise en place d'un système de consigne pour nos bouteilles en verre
  • Concevoir, fabriquer et distribuer des machines plus efficientes